Gare aux rentabilités folles promises par les locations meublées à court terme sur Airbnb, Abritel… Le gouvernement souhaite en effet faire la chasse à ce type d’investissement. Les locations touristiques sont accusées de tarir l’offre de logements pour les résidents à l’année dans certaines villes touchées par la pénurie. L’exécutif avait ainsi promis de durcir (un peu) la fiscalité des meublés touristiques – encore très avantageuse – dès le début de 2024. Il a aussi étendu à plus de 2 200 nouvelles communes la possibilité de mettre en place des mesures décourageantes. Par exemple, la capacité de surtaxer les résidences secondaires, souvent utilisées pour pratiquer ce type de location meublée. Ou encore l’obligation de déclarer un «changement d’usage» du logement, qui sera alors considéré comme un local commercial, entraînant des contraintes réglementaires quasiment insolubles pour un propriétaire. En conséquence, l’alternative naturelle sera de louer votre bien meublé sur de plus longues durées. Mais attention : les logements n’ont pas tous vocation à attirer des candidats à la location longue.

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