Considérée avant tout comme un extraordinaire produit d’épargne à long terme (les gains accumulés sont défiscalisés après huit ans), l’assurance vie possède également de gros atouts successoraux. Le capital restant sur le contrat sera transmis aux personnes de son choix (héritiers ou non), qui recevront jusqu’à 152 500 euros, sans aucuns droits à payer. Mieux, les héritiers qui s’estiment floués n’auront aucun recours, sauf si le contrat a été «exagérément» alimenté par l’assuré.

Pensez d’abord à vous, en choisissant un contrat performant. Il en existe autant chez les assureurs traditionnels (Ampli Mutuelle, Garance, MACSF, MIF…) que chez ceux opérant sur Internet (Altaprofits, Linxea, BoursoBank, Fortuneo, Corum L’Epargne…). Veillez toutefois à rédiger avec soin la «clause bénéficiaire, afin qu’à votre décès l’argent parvienne bien aux personnes voulues.

Adapter la clause standard à sa situation

Certes, les contrats disposent tous d’une clause standard qui, par défaut, désigne «votre conjoint, à défaut vos enfants, à défaut vos héritiers» comme bénéficiaires. Mais cette clause devra souvent être adaptée à votre situation personnelle. Ainsi, si vous n’êtes pas marié, il faudra désigner votre partenaire de Pacs ou votre concubin à la place du «conjoint». Sinon, ce sont vos enfants qui toucheront le capital et, si vous n’en avez pas, vos autres héritiers, c’est-à-dire vos parents, frères et sœurs.

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