Dans la première partie de notre enquête nous posions un premier constat : les importations d'œufs étrangers augmentent. Cette progression concerne à la fois les œufs coquilles et les ovoproduits (blancs ou jaunes d'œufs liquides, œufs cuisinés, etc.). Toutefois, cette dynamique doit être nuancée selon le type de produit. Du côté des ovoproduits, la balance commerciale reste excédentaire : en d'autres termes, les exportations continuent de croître, ce qui compense partiellement la hausse des importations. Mais ce n’est pas le cas pour l'œuf coquille : les importations augmentent mais les exportations diminuent en 2024.

Alors, comment justifier ces importations ? Certes, la production augmente mais pas au même niveau que la consommation toujours plus importante des Français. Face à une inflation des prix des protéines carnées, l'œuf reste une alternative économique, largement plébiscitée. En France, la consommation globale par habitant s’est établie à 224 œufs sur l’année 2023. «Un chiffre jamais atteint ces 20 dernières années», détaille le CNPO.

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