« Nous ne craignons en aucun cas la concurrence. Et pour une excellente raison : il y a de la place pour tout le monde… », sourit Guillaume de Saint Lager, vice-président d’Orient Express, au sein du groupe hôtelier Accor. C’est à lui qu’incombe la charge de faire renaître de ses cendres l’Orient Express opéré par la Compagnie internationale des wagons-lits et la SNCF jusqu’en 1977. Cette année-là, la SNCF abandonne l’exploitation de la ligne mythique Paris-Istanbul. Le train est jugé dépassé, ringard et trop lent. Désormais, c’est l’avion qui est à la mode. Il faut dire que l’Orient Express de cette époque n’a plus grand-chose à voir avec le train qui traversait le continent en 1883, ni même avec celui du crime imaginé par Agatha Christie en 1934.

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