La gamme des Galaxy A n’est pas la plus médiatique, mais de loin celle qui s’écoule en plus grand nombre. D’une part, elle est le fer de lance des smartphones abordables de la marque coréenne, et d’autre part, elle est composée d’une succession large de modèles qui ouvrent l’entrée de gamme, le milieu d’entrée de gamme pour aller jusqu’au sommet du milieu de gamme. Des smartphones généralement bien pensés et équilibrés, même s’ils doivent concéder quelques sacrifices.

Le Samsung Galaxy A26 5G qui nous intéresse ici se positionne en entrée de gamme, mais avec quelques arguments. Celui d’être compatible 5G en est un, évidemment. Mais la taille de son écran et de sa batterie pèsent également en sa faveur, tout comme les quelques fonctions intelligentes qu’il glane. Mais dans les faits, il est un peu à la peine par rapport à la crème de la crème sur son segment tarifaire.

Design : soigné, avec un dos en verre (4/5)

Un air de famille. Samsung a choisi d’unifier le design de ses smartphones. Ce qui signifie qu’au premier regard, tous ont la même apparence, tous partagent la même identité visuelle. Le même type de tranches bien droites et franches, le même bloc photo sur un dos plat en verre, etc.

© Labo Capital

Si le design est identique, certains choix font que son boîtier affiche des dimensions plus imposantes que celles de ses grands frères dont les bordures d’écran sont moins larges. Le A26 5G se pare ainsi d’un menton qui impressionne par sa taille. Ce n’est pas rédhibitoire, mais juste la preuve qu’on a affaire à un smartphone d’entrée de gamme. Même chose pour la goutte d’eau qui relie le module caméra avant au haut de l’écran. Un poinçon aurait été plus discret.

© Labo Capital

Néanmoins, les finitions sont de bonne qualité, bien qu’un peu plastiques. On note la tentative (ratée) d’imiter l’aluminium sur la tranche du téléphone. La prise en main est bonne, le poids correct bien qu’un peu élevé, et on retrouve le même biseau autour des boutons de réglages du volume et d’allumage, ce qui, il faut l’avouer, facilite leur repérage à l’aveugle.

Au global, l'appareil est tout de même un cran au-dessus de la plupart des concurrents au même prix et de son petit frère le A16 en termes de qualité de fabrication et surtout de matériaux. Le dos en verre lui donne un aspect bien plus premium que d'autres et c'est ce qui lui permet d'obtenir une si bonne note ici.

Connectique : des équipements trop vieux (3/5)

Le bouton Marche/Arrêt héberge également le lecteur d’empreintes digitales. Une simple question d’habitude, sachant que vous pourrez aussi activer une reconnaissance faciale, un peu moins sécurisée.

Le reste de la connectique va comme suit : une compatibilité avec le Bluetooth 5.3 mais sans LE Audio, dommage, le support du Wi-Fi 5 seulement, ce qui est à nos yeux un petit scandale en 2025, un port USB-C 2.0, les débits ne seront pas super rapides, et enfin, bonne nouvelle, un port microSDXC. Cela permettra d’étendre le stockage de base qui oscille entre 128 Go, ce qui est trop peu, et 256 Go ce qui commence à être honnête.

© Labo Capital

Le plus gros défaut reste donc le support du Wi-Fi 5, surtout sur un marché français où les box les plus anciennes sont appelées à être changées pour cause de bascule vers la fibre. Or, elles apportent un Wi-Fi généralement bien plus performant (Wi-Fi 6, 6E ou même 7), à condition d’avoir des appareils compatibles, ce qui ne sera donc pas le cas du Galaxy A26 5G.

En pratique, le téléphone reste correct et les utilisateurs les moins technophiles n'en feront pas cas, mais il faut vraiment que Samsung modernise tout ça l'année prochaine.

Écran : une dalle OLED, mais pas assez lumineuse (3/5)

Avec sa dalle AMOLED de 6,7 pouces et sa définition Full HD+, le Galaxy A26 5G offre un bon confort de visionnage. Les noirs sont profonds, le contraste est infini, et son rafraîchissement à 120 Hz (ou 60 Hz, si vous souhaitez économiser la batterie) assure un défilement fluide des longues interfaces ou des jeux vidéo.

© Labo Capital

La définition est suffisante et la résolution de 385 ppp garantit un bon niveau de détails. La lisibilité dépend également beaucoup de la luminosité, surtout en extérieur par temps ensoleillé. En l’occurrence, le Galaxy A26 5G pourrait faire mieux puisqu’il plafonne à 751 cd/m2. En extérieur, par ce début d’été flamboyant, la dalle n’est franchement pas idéale. La fidélité des couleurs est quant à elle très bonne, avec un Delta E de 4,25, mais pas parfaite comme sur les modèles plus haut de gamme.

De nos jours, les écrans sont souvent bons, même sur l'entrée de gamme. Les différences se font principalement sur la technologie (LCD ou OLED comme ici) et sur la luminosité. Avec sa luminosité très limitée, l'écran du A26 se montre ainsi bien moins bon que certains concurrents à prix similaire comme le Redmi Note 14 Pro 5G de Xiaomi par exemple. Heureusement qu'il est OLED, ce qui lui permet de gagner quand même quelques points.

Performances : de la solidité et de la fluidité (3,5/5)

Pour son modèle d’entrée de gamme, Samsung a opté pour une puce maison, l’Exynos 1380, associé à 4, 6 ou 8 Go de mémoire vive, selon la capacité de stockage – en l’occurrence, 8 Go sur notre modèle de test. La puce, sans être aussi performante qu’un Snapdragon haut de gamme, assure tout ce qu’il faut au quotidien pour que l’interface de Samsung, OneUI 7, soit fluide et réactive.

Par rapport à son petit frère d’ultra-entrée de gamme, le Galaxy A16 5G, on note une belle progression de la performance en multi core, ce qui assure plus de souplesse en multitâche notamment. Un confort appréciable. La partie GPU est, elle, deux fois plus performante et offre de quoi jouer, tout au moins pour les jeux les plus courants. Pour profiter au mieux des titres gourmands, vous devrez peut-être réduire les effets affichés.

Ce surcroît de puissance permet à Samsung d’intégrer quelques fonctions intelligentes dans l’appareil, les moins lourdes, comme Circle to search, ou bien évidemment Gemini via l’application préinstallée (d’ailleurs, il serait bon que Samsung arrête d’installer certaines applis par défaut, particulièrement des programmes comme Temu). Enfin, dommage que les fonctions avancées de retranscription ou résumé dans Notes ne soient pas présentes.

Photo : trois modules dont un de trop (2,5/5)

Plus de modules photo, c’est plus de choix ? Faux. Les smartphones d’entrée de gamme le prouvent régulièrement, et le Galaxy A26 n’échappe pas à cette règle. Il embarque trois modules photographiques, mais seul le module grand-angle vaut le coup.

L’ultra-grand-angle souffre de déformations angulaires non ou mal corrigées, d’un piqué trop faible et d'un manque de détails. Le bruit s’invite par ailleurs bien trop rapidement et nuit à la lisibilité de l’image. Le troisième module, macro, est dispensable et de piètre qualité. Oublions-le.

© Labo Capital

Reste donc le module principal et son capteur de 50 Mpx, qui peut produire des photos en 12,5 ou 50 Mpx. En pleine lumière, les clichés sont honnêtes, avec des détails plutôt bien restitués, même si les textures pourraient l'être davantage. Le bruit numérique s’invite à la fête assez vite. Il faut dire que le Galaxy A26 5G a tendance à monter assez vite en sensibilité. Alors évidemment, les choses sont très compliquées en basse lumière, où il sera bon d’éviter d’utiliser le mode 50 Mpx, réservez-le aux photos d’extérieur en plein soleil.

Sans grande surprise, ce n’est pas le photophone de l’année, mais vu son positionnement, difficile d’en demander beaucoup. On aurait même tendance à en demander moins : un module de moins mais deux autres de meilleure qualité peut-être ? En tout cas, là encore, certains concurrents font mieux du côté de la Chine.

Autonomie : une endurance mitigée, une recharge lente (3/5)

Avec sa batterie de 5 000 mAh, le Galaxy A26 5G s’inscrit dans la norme de ce qu’offrent les smartphones de ce prix. Sans abuser d’usages qui vont sur solliciter son SoC ou son module GPS, vous devriez pouvoir tenir toute une journée sans encombre.

© Labo Capital

Néanmoins, lors de notre test d’autonomie en streaming, le smartphone de Samsung a rendu les armes au bout de 16h48 seulement, ce qui est un peu décevant, et moins que les 18h39 du Galaxy A16 5G.

La recharge, filaire uniquement, est limitée à 25 W. Quoi qu’il en soit, avec un chargeur USB-C compatible, vous devriez atteindre 50% de charge en 47 minutes et les 100% en 110 minutes environ. Il faudra donc être patient.

Réparabilité : facile à réparer et bien suivi (3,5/5)

Avec une certification IP67 et un indice de réparabilité de 8,5/10, le Galaxy A26 5G, de Samsung, se classe théoriquement parmi les bons élèves. Toutefois, il faut toujours regarder le détail de ces notations pour s’assurer que sous de beaux atours ne se cache pas une vilaine surprise.

En l’espèce, la plus mauvaise sous-note du Galaxy A26 5G (3,5/10) concerne les caractéristiques des fixations entre les pièces des listes 1, celles qui sont nécessaires à son bon fonctionnement, et 2, celles qui risquent de tomber en panne le plus fréquemment.

Pour ce qui est du délai de livraison et de la durée de disponibilité, le A26 5G obtient 7,5/10 pour la liste 1 et 9/10 pour la liste 2. C’est donc une bonne nouvelle. Le démontage obtient un 5,8/10 ce qui est logiquement assez moyen.

Par ailleurs, sans faire aussi bien que pour ses smartphones haut de gamme, Samsung réalise un bel effort pour ce qui est des mises à jour logicielles. Ce sont six années d’Android et de mises à jour de sécurité qui seront assurées. Au global, c'est un package pas trop mal de durabilité et de réparabilité que nous offre le A26.

Les meilleures alternatives au Samsung Galaxy A26 5G

Honor Magic7 Lite : si vous avez un peu plus de budget

Bon smartphone au design agréable et plaisant, aux performances solides et surtout à l’autonomie incroyable, le Magic7 Lite, de Honor, est un bon candidat à qui veut un bon smartphone d’entrée/milieu de gamme. Il sera également meilleur en photo.

Xiaomi Redmi Note 14 Pro 5G : le meilleur rival

Le Xiaomi Redmi Note 14 Pro 5G est un bon concurrent également, le rival principal du A26 même puisque leurs prix sont similaires. Seulement le Note 14 Pro assure une meilleure prestation globale, avec de meilleures performances photo, une autonomie sensiblement meilleur et un écran sans commune mesure, quasiment deux fois plus lumineux. C'est presque uniquement en matière de durabilité que le A26 lui tient la dragée haute.

Conclusion

Samsung a produit un A26 assez moyen cette année. Il demeure agréable d’utiliser au quotidien au travers d'une interface OneUI fluide et réactive. Sans être stratosphériques, les performances assurent ce qu’il faut et l’autonomie s'avère à peu près suffisante, mais elle aurait dû être bien meilleure. Si on regrette également la partition photographique qui se résume à un seul module en réalité, on apprécie en revanche le suivi logiciel conséquent. Voilà qui peut en faire un bon choix si vous voulez profiter de la 5G sans trop vous ruiner et pour longtemps. Mais il faut bien reconnaître qu'en 2025, la concurrence est trop rude pour lui, notamment venant de Chine. Dans la même gamme de prix, les Honor Magic 7 Lite ou Xiaomi Redmi Note 14 Pro 5G font tout de même sensiblement mieux dans la plupart des domaines.

Design : 4/5

Connectique : 3/5

Ecran : 3/5

Performances : 3,5/5

Photo : 2,5/5

Autonomie : 3/5

Réparabilité : 3,5/5

Certains liens sont affiliés et peuvent générer une commission pour Capital. Les prix sont mentionnés à titre indicatif et sont susceptibles d'évoluer. Le contenu présenté a été rédigé en toute indépendance par un journaliste professionnel.