
«Nous avons 70 jours pour examiner le budget», a présenté Gérard Larcher, au micro du Grand Jury de RTL ce dimanche 19 octobre. Malgré l’actualité politique, le président du Sénat n’imagine pas cette «réalité calendaire» bousculée. «Le Sénat ne s’amputera pas des 15 jours de débats auxquels il a droit pour examiner le projet de loi», a-t-il ainsi fermement déclaré. En effet, avant de faire son chemin au Sénat, il sera discuté, éventuellement amendé et voté d'abord à l'Assemblée nationale.
«Le Sénat entend bien travailler sur le fond, aussi bien sur le projet de loi de finances que sur le projet de financement de la Sécurité sociale», a également ajouté Gérard Larcher. Car, «dans le projet de financement de la Sécurité sociale, il n’y a pas que la réforme des retraites», rappelle-t-il.
Le président du Sénat plaide pour sa paroisse
C’est donc un Gérard Larcher soucieux du déficit des finances publiques qui entend bien prendre le temps de s’attaquer au prochain PLFSS : «Cette année, nous avions officiellement 15 milliards de déficit. Nous étions au quasi-équilibre en 2019 et nous allons terminer à plus de 15 milliards d’euros.»
Et si «le gouvernement fait un certain nombre de propositions sur lesquelles il faudra débattre, sur l’hôpital, sur la médecine de ville, sur les franchises, sur le rôle des complémentaires, tout cela mérite un vrai débat», prévient le président républicain du Sénat. Celui-ci a également profité de son passage à la radio pour sous-entendre de raccourcir les débats à l’Assemblée nationale et laisser plus de champs d’actions aux Sénateurs.


















