
«Nous appelons toujours à la dissolution car ce budget ne va ressembler à rien» tel est le message que Sébastien Chenu a fait passer dans Questions politiques dimanche 2 novembre sur France Inter et franceinfo TV. Le député RN, vice-président de l'Assemblée nationale, a dénoncé un «budget de bric et de broc, sans aucune cohérence, qui ne s'attaque pas aux dépenses toxiques de l'État» qui «vise à faire les poches des Français, sans aucune réforme en profondeur». Les mêmes menaces avaient été formulées par Sébastien Chenu lors du précédent projet de lois de finances qu'il accusait de «faire les poches des Français».
Là encore, le député du Nord se présente en défenseur des Français précaires. «Si c'est pour faire une politique fiscale qui soit antipauvres, il n'y aura pas de chemin avec nous» avertit Sébastien Chenu. Le RN a par exemple allié ses voix à la gauche pour voter la création d'un «impôt universel» sur les multinationales, le 30 octobre dernier. Une position ambivalente donc puisque le RN n'a toutefois pas voté la taxe Zucman et cherche à afficher une ligne «pro-business» comme l'analyse Les Echos.
Une dissolution pour arriver à Matignon ?
Le RN milite depuis les élections législatives anticipées de 2022 pour une nouvelle dissolution dont le parti à la flamme prédit sortir vainqueur. «Avec nos alliés et Eric Ciotti» Sébastien Chenu est confiant, le RN trouvera une majorité absolue à l'Assemblée. Et pour y parvenir, le RN étend ses horizons. Sébastien Chenu a par exemple tendu la main à droite. «Les premiers qui peuvent travailler avec nous, probablement les plus proches, ça reste les Républicains. Mais on peut aller très très loin».

















