Les pouvoirs publics étant incapables d’assumer seuls l’entretien de notre patrimoine historique, ils ont appelé les contribuables à la rescousse. C’est ainsi que la loi Malraux leur permet de s’offrir un bien de caractère à réhabiliter et d’empocher en échange une jolie réduction d’impôts sur le revenu. La seule condition requise par le législateur est que le logement, une fois les travaux de rénovation achevés, soit loué de manière continue pendant une durée d’au moins neuf ans. Ce dispositif, qui exige l’intervention de sociétés patrimoniales spécialisées, telles que le Groupe CIR ou Buildinvest, est toutefois réservé aux investisseurs très aisés : la mise démarre à 250 000 euros.

Fiscalité : une réduction d’impôts de 22 ou 30% selon le secteur d’habitation concerné

L’avantage fiscal accordé par l’Etat prend la forme d’une réduction d’impôts égale à 30% du coût des travaux entrepris pour les immeubles situés dans un secteur couvert par un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), ou à 22% pour ceux faisant l’objet d’un simple plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine (PVAP). Même si l’administration a fixé un plafond aux dépenses de rénovation (pas plus de 400 000 euros, étalés sur un maximum de quatre ans), la rentabilité finale dépasse souvent le seuil de 3% par an. Sans compter la plus-value réalisée au moment de la revente de l’habitation, qui peut atteindre 20 ou 25%.

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