Cette année, plus de 29,3 millions d’avis d’imposition de taxe foncière ont été envoyés à travers le pays. Pour rappel, cette taxe locale s’applique à tous les propriétaires d’un bien au 1er janvier de l’année, et son paiement intervient chaque automne. Mais selon l’endroit où vous résidez, la note est loin d’être la même. C'est ce que révèlent les données publiées par la Direction générale des finances publiques (DGFiP), relayées le 6 mai par MoneyVox.

Les montants les plus élevés en moyenne sont observés à Mayotte (3 646 euros) et en Seine-Saint-Denis (3 642 euros). Deux départements aux profils pourtant très différents, mais qui ont en commun une forte concentration de propriétaires de plusieurs logements, ce qui fait mécaniquement grimper la moyenne. Suivent le Val-de-Marne (2 949 euros), la Guyane (2 931 euros) et l’Essonne (2 767 euros). Sans surprise, les douze départements affichant les taxes foncières les plus lourdes sont tous situés en Île-de-France ou en Outre-Mer.

Les Alpes-Maritimes affichent la plus forte hausse

À l'inverse, certaines zones rurales présentent des montants bien plus modérés. La Creuse (1 036 euros), la Vendée (1 038 euros) ou encore la Haute-Corse (1 082 euros) figurent parmi les départements où les propriétaires sont les moins mis à contribution. Si l’an dernier certains départements avaient subi des hausses spectaculaires – jusqu’à +41% à Paris entre 2022 et 2023 – la tendance 2024 est plus mesurée. Les valeurs locatives cadastrales, qui servent de base de calcul, n’ont augmenté que de 3,9%, contre 7,1% en 2023. Certains départements n’échappent toutefois pas à une flambée marquée. La taxe foncière a bondi de 8,62% dans les Alpes-Maritimes, atteignant 1 713 euros en moyenne. Mayotte (+7,58%) et la Meurthe-et-Moselle (+7,47%) complètent ce podium des plus fortes hausses.

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