Crédits sur 20 ans à plus de 4%, effondrement des ventes de logements neufs ces derniers mois, pénurie de biens sur le marché locatif : aucun doute, le marché de l’immobilier traverse une grave crise. En mai, la PDG du promoteur immobilier Nexity, Véronique Bédague, avait déjà tiré la sonnette d’alarme auprès de Capital. Ces derniers mois, bon nombre de ménages ont renoncé à se lancer dans l’achat d’un bien. Et la situation n’est guère plus florissante pour les familles qui cherchent un logement à louer. Comment faire pour sortir de cette crise ? Faut-il réinjecter de l’argent public dans un secteur déjà largement subventionné ? À hauteur, rappelle la Cour des comptes dans une note récente, de 38,2 milliards d’euros par an (chiffre 2021).

Ce n’est pas le choix qu’a fait le gouvernement. Au contraire ! La Première ministre a annoncé la suppression du dispositif d’investissement locatif Pinel en 2025. Une nouvelle fraîchement accueillie par les professionnels de la construction. “La crise de l’immobilier vient surtout d’un niveau excessif des prix”, juge le député Renaissance Daniel Labaronne. S’il n’existe pas de réponses simples à la crise immobilière, le parlementaire, qui a travaillé sur le sujet, dévoile son idée à Capital : “Je propose qu’en 2024, la plus-value réalisée sur la vente d’une résidence secondaire soit totalement exonérée de prélèvements fiscaux et sociaux.” Et d’ajouter : “À condition que la résidence secondaire soit transformée en résidence principale ou qu’elle soit proposée à la location.”

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