Elle grimpe, elle grimpe l’inflation. Elle tutoie même les sommets sur le Vieux Continent : en mai, elle culminait à 8,1% sur un an dans la zone euro. En France, la surchauffe des prix est à peine moindre, avec 5,9% en septembre. Cette flambée des prix, tous les consommateurs la constatent dans leur portefeuille comme dans les magasins. Le ministre de l’Economie et des Finances a beau avoir exhorté les boîtes « bleu blanc rouge » à faire un effort en répétant, en juillet, que « toutes les entreprises qui le peuvent doivent augmenter les salaires », l’accueil a été mitigé du côté des patrons.

Certes, le secteur privé a consenti des hausses sur la première moitié de 2022. La croissance moyenne des salaires s’est établie à + 2,5% selon l’étude annuelle sur les salaires publiée par le cabinet Deloitte fin août. Dans le secteur automobile, la revalorisation atteint même 4,5% cette année. Mais ces hausses sont encore loin de compenser l’inflation.

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