C’était un mensonge. Pendant la campagne présidentielle, certains candidats ont répété à l’envi que le pouvoir d’achat des Français avait baissé durant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. « Toujours plus de chômage et de misère », disait l’un. « Rendre l’argent aux Français », disait l’autre. « Le scandale des salaires trop bas sur lesquels pèsent des charges trop lourdes », disait un troisième.

Les statisticiens ont pourtant tous calculé le contraire. Avec des chiffres pas tout à fait identiques, certes, mais allant tous dans le même sens. L’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) estime le gain à 0,9% par an et par ménage sur la période. L’Insee évalue la progression à 6% entre 2017 et 2021. Côté bénéficiaires, les 10% les plus modestes ont été parmi les mieux servis selon l’OFCE. L’IPP (Institut des politiques publiques) estime, lui, que les plus modestes ont été moins gâtés (+0,8% par an) que les plus riches (+1,1% par an). Enfin, les actifs ont été mieux traités (+2,6%) que les retraités (+0,6%) tandis que les chômeurs ont vu leur situation se dégrader (-1,1%), selon l’IPP ou encore la direction générale du Trésor.

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