Capital : Avez-vous des remontées sur l’application du plan de sobriété énergétique ?

Olivier Klein : La question de la sobriété énergétique est une question d’immédiateté face à une crise, mais aussi, sur le long terme, de changement de nos pratiques au quotidien. Il s’agit donc, dès à présent, de baisser la température de chauffage, d’être attentif à ses usages, de regarder le soir le signal Ecowatt, qui renseigne sur le degré de tension du réseau. Mais aussi de rendre son logement plus sobre, via la rénovation énergétique. Mais il est trop tôt pour savoir si les consignes sont respectées, et si elles produisent des effets.

Capital : Pourriez-vous aller plus loin si la réduction de consommation ne suffisait pas ?

Olivier Klein : Je ne suis pas pour une action punitive. Les Français ont saisi la nécessité de réduire leur consommation. D’abord parce que l’enjeu est financier : chacun fait attention à ses dépenses. Ensuite parce qu’il s’agit d’une crise climatique, qui frappe surtout les plus fragiles. C’est donc aussi une crise sociale. Certains concitoyens en subissent déjà les conséquences, ce n’est pas à eux qu’on doit donner des leçons de sobriété. Mais je pense que l’objectif de réduction de 10% est atteignable, et que ceux qui le peuvent appliqueront les recommandations.

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