Les loyers tirés de votre logement sont imposés soit au régime microfoncier, appliqué par défaut et assorti d’un petit avantage fiscal, soit au régime réel, plus complexe, mais qui vous autorisera à déduire l’ensemble des charges payées, des intérêts de crédit, des travaux engagés de vos recettes locatives puis, dans une certaine mesure, de votre revenu global si ces charges excèdent le montant des loyers (on parle de "déficit foncier").

A la vente, il faudra aussi compter avec la taxation des plus-values réalisées, à laquelle n’échappe que la résidence principale. Pour réduire la facture, vous pourrez heureusement bénéficier des abattements prévus pour durée de détention, qui aboutissent à une exonération totale au bout de trente ans.

Imposition des loyers : avec le régime réel, certaines charges deviennent déductibles

Si le montant de vos loyers n’excède pas 15 000 euros par an, vous êtes éligible au régime microfoncier. Le revenu foncier déclaré a alors droit à 30% d’abattement forfaitaire. Seul le complément (70%) est ajouté à vos revenus pour est soumis à l’impôt et à 17,2% de taxes sociales (prélevés désormais par acomptes mensuels ou trimestriels).

Un autre choix, plus profitable, est possible si vos charges dépassent 30% : le régime réel, qui vous autorise à déduire de vos loyers toutes vos charges (travaux, intérêts du prêt, taxe foncière…), sachant qu’en cas de résultat négatif le déficit est imputable sur votre revenu global à hauteur de 10 700 euros (21 400 euros jusqu’à fin 2025, en cas de travaux éco-énergétiques).

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