Depuis deux ans, le prix des biens locatifs a bondi, jusqu’à + 20% (soit 5.500 euros en moyenne le mètre carré), tandis que les loyers n’ont gagné que 5%. Cette forte inflation devrait se poursuivre, les permis de construire attribués étant peu nombreux. Il faut dire aussi que le plafonnement des loyers, en vigueur depuis mars 2020, ne pénalise vraiment que les propriétaires de studios loués vides du centre-ville, avec un tarif limite de 21,5 euros par mètre carré en moyenne.

Les biens en bon état

Dans les quartiers cotés (centre-ville, vieux Lille, abords de l’Université catholique), il est possible de viser 4,5% de rentabilité. Comme pour ce studio de 17 mètres carrés noté B, dans un immeuble des années 1930 proche de la Catho, payé 100.000 euros, et loué 380 euros. Mais s’intéresser aux communes chics des alentours, qui échappent au plafonnement des loyers, peut s’avérer payant. Comme Marcq-en-Barœul ou La Madeleine, directement connectées à la gare par le tramway.

La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement