Ils ont vraiment commencé à attirer l’attention du très grand public quand le premier gestionnaire d’actifs du monde, l’américain BlackRock, a lancé son ETF (Exchange Traded Fund) Bitcoin début 2024. Les ETF – ou trackers –, déjà bien connus des institutionnels et des particuliers boursicoteurs, ont été lancés en Europe, il y a vingt-cinq ans en Allemagne. Depuis, chaque année ou presque, ils gagnent des parts de marché, 2024 marquant un record absolu, avec une collecte de 247 milliards sur le Vieux Continent, faisant passer le stock investi en ETF à 2180 milliards d’euros.

Mais, c’est quoi me direz-vous ? Ce sont des fonds d’investissement d’un nouveau genre, qui concurrencent directement les fonds classiques que sont les Sicav et les FCP (fonds communs de placement). Ils représentent grignotent d’ailleurs désormais 30% de la collecte.

La gestion des ETF

Tous ces fonds sont investis en actions et en obligations, mais la différence réside dans le travail du gérant. Dans un fonds classique dit “actif”, le gérant s’appuie sur son service de recherche et sur sa conviction pour sélectionner les actions ou les obligations qu’il met dans son fonds. Celui qui pilote un ETF, une gestion "passive", a moins de travail : il rassemble dans son tracker toutes celles de l’indice qu’il a choisi. Un ETF CAC 40 par exemple – l'indice phare de la Bourse de Paris, composé des 40 plus grosses entreprises cotées françaises –, sera construit exactement sur le même modèle que l’indice avec les 40 mêmes valeurs.

Des frais réduits qui séduisent

Comme le gérant de l'ETF a moins de travail, puisqu'il réplique sagement la composition d'un indice, les frais sont aussi beaucoup moins élevés – 0,20% de frais de gestion annuels au maximum, contre 1,50% à 2% pour une Sicav classique. Et cela fait aussi une grosse différence sur la performance finale des ETF, souvent plus rentables à long terme, du fait justement de leurs faibles frais.

Vous êtes d’ailleurs de plus en plus nombreux à l’avoir compris et à vous tourner vers ces produits quand vous investissez en Bourse. Vous pouvez les loger dans votre compte-titres, dans votre plan d’épargne en actions (PEA), dans votre assurance-vie, et même dans votre plan d’épargne retraite (PER). Jouer en Bourse, préparer sa retraite, sa succession ou ses projets futurs à moindre coût, c’est désormais possible ! Notre mode d’emploi.